notes diverses sur bonheur et désir Principes stoïciens et épicuriens : 1 - le bonheur est conçu comme paix, repos, tranquilité de l'âme et du corps : "ataraxie" stoïcienne et épicurienne de l'âme (absence de trouble/angoisse/crainte, etc.) et "aponie" du corps (absence de douleur) - cf. lettre à Ménécée, manuel p. 2 - or, le désir est inquiétude et souffrance 3 - donc, pour être heureux, il faut soit satisfaire tous nos désirs (augmenter les satisfactions), soit restreindre et domestiquer nos désirs (réduire les désirs) Or, la 1e voie (hédonisme sans frein) est une impasse : Schopenhauer. Donc, seule voie rationnelle : discipline, ascèse. A - cesser de désirer ce qui n'est pas à notre portée : accepter le monde tel qu'il est plutôt que de vouloir l'adapter à soi - Epictète, texte 4. - comment ? : la raison et la volonté (via l'exercice et la discipline : habitude) - Descartes : 3e maxime de la morale provisoire (texte 8 p. 414); cf. aussi DM : "Ma troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde" - comparable à tension entre "principe de plaisir" et "principe de réalité" chez freud - critique : mène à une certaine résignation/acceptation B - viser une forme d'auto-suffisance : ne manquer de rien (d'essentiel); supporter d'avoir peu. - éloge de la sobriété - épicurisme : calcul des plaisirs; distinction entre désirs vains, naturels et nécessaires. C - Un certain rapport au temps et à l'expérience : "carpe diem"